Le centre de tri
Le Centre de tri du SIDOMPE, dont la construction a démarré en octobre 2006, a ouvert ses portes le 1er juillet 2008. Capable d’accueillir 45 000 tonnes dont 30 000 d’emballages et papiers et 15 000 tonnes de verre, il permet de trier les déchets issus des collectes sélectives des collectivités du SIDOMPE par matériaux puis de les conditionner afin qu’ils soient recyclés.
Les déchets passent d’abord par une phase de tri mécanique. Après leur passage dans le Trommel, ils vont être triés en fonction de leur poids par des cribles balistiques et en fonction de leurs matériaux par des trieurs optiques. Dans ce process, des Overband permettent également de récupérer les déchets en acier et des Séparateurs à Courant de Foucault (MSF) ceux en aluminium. Le tri est ensuite affiné en cabine, avec un tri manuel très précis réalisé par les opérateurs de tri. Les différents emballages et papiers ainsi séparés par matériaux sont mis en balle afin d’être envoyés chez un repreneur pour être recyclés.
Capacité annuelle
45 000
tonnes
30 000
tonnes
d’emballages
et papiers
15 000
tonnes
de verre
1 La Zone de déchargement
2 La trémie d’alimentation
3 Le Trommel
4 Le Défineur
5 L’Overband
6 Le Séparateur à courants de Foucault
7 Le Crible balistique
8 Le trieur optique
9 Le Tri manuel
10 L’alvéole de stockage
11 La presse à balles et l’expédition vers les repreneurs
12 La valorisation des refus de tri
1- La Zone de déchargement
Sur le centre de tri, les camions qui collectent les emballages et les papiers sont pesés à leur entrée et à leur sortie sur des ponts bascules pour connaître la quantité de déchets réceptionnés.
Les emballages et papiers sont déposés dans la zone de déchargement.
Le verre quant à lui est déposé sur une plateforme de stockage en attendant d’être acheminé directement vers le repreneur.
2 – La trémie d’alimentation
Les déchets stockés en zone de déchargement sont transportés par le chargeur dans la trémie d’alimentation.
Elle est constituée d’un tapis roulant qui permet de réguler le débit de la chaine de tri pour éviter que trop de déchets n’arrivent en même temps.
3 – Le Trommel
Le trommel est un tambour parsemé de trous de différents diamètres permettant de trier les déchets selon leur taille :
- Les déchets les plus petits (< 200 mm) passent au défineur
- Les déchets de taille moyenne (bouteilles, canettes etc.) passent au crible balistique
- Les déchets les plus gros (cartons, papiers, etc.) rejoignent directement la cabine de tri manuelle.
4 – Le Défineur
Lorsqu’ils sortent du trommel, les déchets les plus petits (< 200 mm) passent par le Défineur. Cette machine permet de séparer à nouveau les déchets en fonction de leur taille : Les déchets de plus de 50 mm pourront ainsi poursuivre leur chemin sur la chaine de tri tandis que les déchets inférieurs à 50 mm rejoindront les refus de tri.
5 – L’Overband
L’Overband est une machine composée d’un gros aimant qui permet de capter les objets ferreux (boites de conserves, aérosol, etc.) en utilisant l’attraction magnétique.
Il y a deux Overband sur le centre de tri, l’un sur la ligne des refus (rouge), l’autre sur la ligne des corps creux (jaune). Dans les deux cas, ce système permet de récupérer les déchets en acier pour les amener directement dans l’alvéole de stockage dédiée à ce matériau.
6 – Le Séparateur à courants de Foucault
Le séparateur à courants de Foucault permet de récupérer les aluminiums en utilisant un puissant champ magnétique.
Tout comme les Overband, les deux séparateurs à courants de Foucault présents dans le process du centre de tri sur la ligne des refus (rouge) et des corps creux (jaune) permettent de récupérer les déchets en aluminium pour les amener directement dans l’alvéole de stockage dédiée à ce matériau.
7 – Le Crible balistique
Les déchets de taille moyenne (entre 200 mm et 310 mm), passent par deux cribles balistiques successif. Son rôle est de séparer définitivement les corps creux en jaune (bouteilles en plastique, briques alimentaires, conserves, cannettes…), des corps plats en bleu (journaux, revues, magazines, petits cartons…).
Il s’agit d’un tapis incliné qui fait des mouvements circulaires : les corps creux, plus lourds, rebondissent et se dirigent vers le bas (en direction de l’Overband) tandis que les corps plats se posent sur le tapis et sont entraînés vers le haut (en direction du tri optique).
8 – Le trieur optique
Lors de leur parcours dans le centre de tri, les déchets passent par plusieurs trieurs optiques qui permettent d’affiner le tri et de séparer les déchets en fonction de leurs matériaux.
Les déchets sont identifiés grâce à un faisceau lumineux (un scanner qui identifie les couleurs) et un capteur infrarouge (qui détecte les matières). Les différents déchets ainsi reconnus sont ensuite dirigés par un flux d’air vers le tapis approprié.
9 – Le Tri manuel
Après avoir été séparés grâce aux trieurs optiques, les déchets sont acheminés vers la table de tri en fonction des matériaux qui les composent.
Les agents du centre de tri effectuent alors un tri manuel permettant de finaliser le tri par matière et d’éliminer les erreurs restantes.
10 – L’alvéole de stockage
Tous les matériaux ainsi séparés grâce au process du centre de tri sont temporairement stockés dans des alvéoles distinctes.
11 – La presse à balles et l’expédition vers les repreneurs
Chaque matériau est tour à tour acheminé sur un tapis roulant vers la presse à balles. Celle-ci permet de conditionner les déchets triés sous forme de gros cubes, appelés des « balles ».
Ce conditionnement permet un gain de place pour le stockage et pour le transport vers les filières de recyclage.
Après cette ultime opération, les déchets ainsi triés sont revendus à des entreprises appelées « repreneurs ». Elles vont recycler les matériaux pour leur donner une seconde vie.
12 – La valorisation des refus de tri
Tout au long de la chaîne du tri, les refus de tri sont écartés. Ils sont redirigés vers l’Unité de Valorisation Energétique du SIDOMPE, au même titre que les ordures ménagères, pour y être incinérés et valorisés en énergie.
